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Quentin B.

Feux printaniers


L’objectif de cette campagne est de rappeler que contrairement à la croyance populaire, c’est au printemps que surviennent la majorité des incendies forestiers québécois, notamment en raison de la perte de maîtrise de nombreux brûlages de rebuts initiés par des résidents.


La SOPFEU souligne qu’au printemps, les pompiers municipaux et les pompiers forestiers de la SOPFEU interviennent en moyenne sur 275 incendies affectant la forêt. À cette époque de l’année, malgré le temps frais et les sols encore humides, le risque d’incendie est souvent très élevé. En fait, avant l’apparition de la feuillaison et de la verdure, le combustible au sol est composé d’herbes fanées, de feuilles mortes et de broussailles sèches, qui sont hautement inflammables. Il suffit de quelques heures d’ensoleillement et d’un peu de vent pour que la végétation morte s’assèche rapidement et que le niveau du danger d’incendie grimpe de façon substantielle. Un feu peut alors se propager sur une bonne distance et menacer la forêt de même que les bâtiments à proximité.


Selon l’organisme de protection, l’une des problématiques les plus importantes au printemps, est la pratique des feux de nettoiement de terrain et de brûlage de rebuts. Cette pratique comporte de nombreux risques. La SOPFEU privilégie des solutions de rechange sécuritaires et écologiques à ces brûlages printaniers. Ainsi, au lieu de brûler les résidus de nature végétale, il est recommandé d’en faire du compost ou de les déposer pour la collecte des résidus verts.

Pour tous les gros rebuts, le bois traité, les arbres malades ou pour une très grande quantité de bois, consultez votre écocentre où il est possible de se départir gratuitement de ces matières résiduelles.

Source : sopfeu.qc.ca

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